Parmi les chercheurs, qui sont par nature soucieux de tendre vers une analyse objective (et non personnelle ou militante), il existe un relatif consensus : quel que soit le modèle d'approche économique choisi, l'impact de l'immigration sur le marché du travail ne pèse pas vraiment en termes de chômage, et même au contraire dans certains secteurs délaissés mais indispensables.
Le constat s'avère plutôt positif. Certes la perception de l'opinion publique est sensiblement différente. La majorité des personnes interrogées font surtout état de préocupations d'ordre culturel, qui relévent sans doute en défintive davantage de la peur de l'autre, plus que de considérations économiques et fiscales.