Reconnaissance du travail des migrants
Les migrants travaillent, généralement dans les métiers les plus pénibles et indispensables, appelés souvent "en tension"... Comment faire pour que ceux qui ne sont pas en situation administrative régulière puissent enfin être reconnus ? La dernière loi sur l'immigration du 26 janvier 2024, largement censurée par le Conseil Constitutionnel, entrouve parcimonieusement cette possibilté, laissée à la discrétion des préfets.
Que va prévoir la prochaine loi, annoncée pour le début 2025 ?.. En dépit de toutes les réticences officilelles par rapport au phénomène migratoire, il est probable que sous la pression du patronat au regard des besoins importants en main d'oeuvre, les régularisations économiques constitueront toujours un élément inéluctable.
En attendant, l'évidence du travail des migrants s'impose. D'où une réflexion esquissée par le RCI, qui viserait dans des zones délimitées, à ce que soit mise en place une expérimentation pragmatique, pouvant s'avérer gagnant-gagnant : des migrants se verraient reconnus dans leur emploi, moyennant l'assurance que ni eux ni les employeurs ne seraient pénalisés ? Pour le moment, schéma virtuel. A suivre dans le contexte actuel...