Groupe de travail Politique et Communication

La législation relative aux migrants et réfugiés est clairement répressive.

Outre des mesures écornant gravement les libertés fondamentales (quasi-impossibilité via le passage obligé par internet d'obtenir un RV en préfecture, assimilation des migrants à des délinquants, systématisation des OQTF -obligations de quitter le territoitre français...), contrôle généralisé et échange des données personnelles, interpellations facilitées, violences policières, expulsions, ce qui frappe toujours, redisons-le, c'est que ne sont pas traitées les demandes les plus pressantes rencontrées sur le terrain, en particulier à la permanence du RCI -ou dans les "campements" de fortune : se loger, disposer d'un statut régulier, bref être à même de vivre dignement, munis d'un titre de séjour, dans le respect de la vie privée et familiale.

Tout être humain a des droits minimums, doit pouvoir bénéficier des services de base (Pacte ONU de Marrakech déc 2018). C'est en ce sens que le RCI, comme l'ensemble de ses partenaires associatifs, interpellent les politiques. Les élections en France et en Europe, lesquelles ont  tendance à se blinder, font resurgir chaque fois ces questions "existentielles" : accueil, accompagnement, hébergement...

En termes de communication et médiatisation, au-delà des modes d'intervention traditionnels, le Réseau, s'efforce avec d'autres (cf. l'action de la communauté Sant'Egidio -notamment les "couloirs humanitaires"-  VoxPublic, etc.) de montrer qu'il existe une France accueillante ; il s'agit de mettre en valeur les multiples initiatives développées un peu partout d'aides aux migrants, de "buzzer", bref de faire bouger les représentations collectives, et donc de subvertir la ligne politique officielle !

contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.