Reconnaissons enfin le travail des personnes migrantes. Il est temps de sortir des postures idéologiques, inopérantes. On peut imaginer une démarche pragmatique, une sorte d'expérimentation interpartenariale, officielle, intersyndicale, montrant qu'il est possible de faire quelque chose pour permettre aux migrants, quelle que soit leur situation, de travailler sans crainte des poursuites.
RENCONTRES
Aumonier du Secours Catholique Nord - Pas-de-Calais (en grève de la faim en octobre 2021, avec deux autres personnes -avant le dramatique naufrage dans la Manche du 24 novembre)
A Calais, le sacrement du frère
Un constat alarmant, dont l'acuité ne fait que se renforcer : de nombreuses personnes de nationalité étrangères se retrouvent dans des impasses majeures, indignes. C'est très préoccupant. Ceux qui n'ont pas leur place dans la société la fragilisent terriblement. La porte d'entrée de notre pays est bloquée - alors même que le nombre d'arrivées est loin d'être massif.
S'engager sur le principe de fraternité
Par rapport aux migrants, les situations de non-droit apparaissent multiples et altèrent gravement leur existence humaine. La législation s'est considérablement durcie, réduisant les possibilités de voies légales comme peau de chagrin.