Reconnaissons enfin le travail des personnes migrantes. Il est temps de sortir des postures idéologiques, inopérantes. On peut imaginer une démarche pragmatique, une sorte d'expérimentation interpartenariale, officielle, intersyndicale, montrant qu'il est possible de faire quelque chose pour permettre aux migrants, quelle que soit leur situation, de travailler sans crainte des poursuites.
Une perspective peut-être acceptable pour les principaux responsables politiques. L'Allemagne l'a tenté à sa manière, de façon probante. On pourrait à l'issue de cette démarche faire le point et ouvrir un débat serein en termes concrets d'intégration et d'efficacité économique.