L’esprit général de la législation se révèle d’ordre toujours plus répressif, 49 lois depuis 1974 et un énième projet va être discuté au Parlement en 2023... Notre pays devient une sorte de zone "noire" (comme toute l'Europe), où il convient avant tout d'empêcher d'entrer et d'exclure, au lieu d’être une terre d’implantation durable, source historique de notre bien commun.
Expulser, contrôler l'asile, intégrer par le travail et la langue
Ces textes interrogent la conscience humaine, ils tiennent bien peu compte de la situation véritable des migrants : la vie privée et familiale (droit fondamental) n'est guère reconnue, etc...
-> Des mesures politiques d’une tout autre urgence humanitaire sont absolument nécessaires : ouverture de voies légales d'immigration, facilitation de l’octroi des visas, réactivation du statut de réfugié pour les migrants des pays invivables (comme l'Union Européenne l'a fait pour les Ukrainiens), harmonisation et répartition au niveau de l'Europe...
Les Eglises, les organisations associatives, diverses instances se solidarisent pour dénoncer ces dispositifs globalement si discutables, face à des décideurs publics décidés à fais que jamais un "grand tri".